La première utilise deux séries d’électrodes reliées par un fil conducteur. Elles sont constituées de métaux différents : en cuivre pour le pôle +, qui équipe la maçonnerie, en magnésium ou fer pour le pôle -, planté en terre. La méthode active reprend le principe mais en ajoutant une batterie produisant un courant continu deux à trois fois plus important. L’électro-osmose-phorèse complète le dispositif en injectant dans les pores un produit hydrophobe contenant des particules métalliques.

Des deux procédés, le dernier est celui qui semble donner les résultats les plus probants.

Le professeur Bruno Keller souligne que, pour générer un mouvement suffisant, il faudrait une tension de 50 à 60 volts.
Or, même avec une batterie additionnelle, l’électro-osmose ne dépasse pas 4 volts.
Autre point de friction, le scientifique soutient qu’une fois le mur asséché, le dispositif osmotique se désactive forcément par manque d’humidité. Entre-temps, les électrodes se corrodent et ne sont plus en mesure de jouer leur rôle.

Aussi, cela corrobore l’étude de la FFB ( Fédération Française du Bâtiment ) sur les piètres résultats obtenus des deux procédés sur les remontées capillaires, comparativement à la technique d’injection de résine tout particulièrement dans l’utilisation des micros-émulsion de silane siloxane concentrées.